Aliena's Dream
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Aliena's Dream

Forum de jeux et de pronostics
 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 [Libération] Après le ballon, le rebond

Aller en bas 
AuteurMessage
Mister Foooot
Division d' Honneur
Division d' Honneur



Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 14/06/2006

[Libération] Après le ballon, le rebond Empty
MessageSujet: [Libération] Après le ballon, le rebond   [Libération] Après le ballon, le rebond Icon_minitimeJeu 2 Nov - 9:06

Après le ballon, le rebond

Alors que la carrière d'un joueur professionnel n'excède pas six ans en moyenne, les footballeurs doivent préparer leur reconversion. Et se bousculent pour le débouché le plus glamour : consultant à la télévision.

Article à lire sur le site de internet du quotidien Libération en cliquant sur ce lien.

Cédric MATHIOT, journaliste à Libération a écrit:
Il y a dix jours, Canal + donnait une sauterie. Petits fours et grand hommage. Des mètres carrés de pelouse avaient été déroulés dans les couloirs pour accompagner les pas du nouveau «consultant star» de la chaîne, Zinedine Zidane. L'ex-maître à jouer des Bleus, lié à la chaîne cryptée par un contrat pluriannuel (reconductible et hautement confidentiel), rejoint son pote Christophe Dugarry, qui a signé deux jours plus tôt un contrat de «consultant référent Ligue 1» . Ils retrouveront Desailly et Lizarazu, «consultants étranger» . Et n'auront pas beaucoup de chemin à faire s'ils veulent saluer Petit, autre champion du monde qui officie, non loin du siège de Canal, chez TPS ( «consultant Premier League » , le championnat anglais). Patrick Vieira, lui, qui n'a pas encore fini sa carrière, a été préempté par TF1. La télé, grande machine à recycler les footballeurs sortis du pré ? L'explosion des diffusions de matchs sur le câble ou le satellite, la création de chaînes dédiées aux clubs (OL TV, OM TV, etc.) multiplient les débouchés. Chez Europ Sport Reconversion, association paritaire en charge de la formation et de la reconversion des joueurs sous la tutelle de l'UNFP (syndicat des footballeurs), on concède que de plus en plus de joueurs lorgnent vers le petit écran ou la radio : «Nous n'avons pas de formation type pour ce genre de chose, mais on a accompagné plusieurs joueurs qui voulaient se former au journalisme.»

Figure imposée.

Le consultant est devenu une figure imposée du PAF, une caution technique indispensable. Si Jean-Michel Larqué, ex-vert, a ouvert la voie avec Thierry Roland, c'est Canal + qui a systématisé le consultant, décliné en homme de terrain (intervieweur de ses pairs) ou en commentateur avisé. Mais si la fonction est entrée dans les habitudes du consommateur de foot, s'agit-il pour autant d'un vrai métier ?

Canal, principal recruteur, compte presque une quarantaine de consultants, mais, comme en foot, il y a les divisions : Michel Platini, pour livrer ses analyses sur les matchs européens, touchait près de 80 000 euros mensuels. Les bruits de couloirs évaluent les champions du monde «ordinaires» (comprendre : autres que Zidane) à 30 000 euros mensuels. Viennent ensuite les consultants dits «référents Ligue 1» (Franck Sauzée, Guy Roux, annoncés à 15 000 euros) et enfin le menu fretin : les joueurs non stars, souvent pigistes, dont les émoluments sont plus proches des titulaires de cartes de presse n'ayant jamais porté crampons. Une «cabine» (commentaire d'un match étranger depuis Paris) est ainsi payée 200 euros par Canal, un match de Ligue 1 sur le «kiosque» (pay per view) 600 euros... Bref, il faut cumuler pour faire gonfler le chèque et, selon plusieurs sources, il y a baston. «Les choses sont mal fichues , note-t-on à l'UNFP, car les mieux payés sont ceux qui en ont le moins besoin.» «Il ne faut pas forcément être champion du monde pour bosser sur Canal, mais il est évident qu'il faut des noms qui parlent aux téléspectateurs. En août et septembre, on reçoit un appel par jour au moins... Il n'y a pas de place pour tout le monde, et la sélection se fait aussi sur la notoriété», concède Stéphane Guy, responsable du foot sur Canal.

Activités parallèles.

Message entendu par ce footballeur de Ligue 2 de 30 ans qui vient de finir sa carrière, se dit intéressé par une expérience à la télé et va tenter sa chance directement à Eurosport ­ qui diffuse la Ligue 2 ­ sans passer par la case Canal, «bien qu'un ex-joueur de Ligue 2 ne soit pas moins compétent, à mon avis» . En fait, même les mieux lotis rechignent à parler de véritable reconversion. En dépit de son contrat de deux ans avec Canal, qui en fait un des quatre consultants référents Ligue 1, Franck Sauzée parle d'abord de ce job comme d'un plaisir et conserve une importante activité en parallèle : coaching de cadres et intervention en entreprises. Idem pour Jean-Marc Ferreri, un des rares footballeurs diplômés d'une école de journalisme (celle de Marseille), qui a fait tous les médias depuis 1997 (sauf Canal), affiche le record de matchs commentés en une saison (94 en 2005 sur OM TV, M6 et Eurosport) mais conserve hors du petit écran plusieurs sources de revenus : immobilier, vin et une casquette de directeur commercial d'un distributeur d'appareils de musculation. «La télé, c'est vrai que c'est mon boulot depuis neuf ans, mais le foot, ça dépend des droits de diffusion, il y a beaucoup de footballeurs qui arrivent sur ce marché. C'est aléatoire.» Pour preuve, la fusion à venir Canal-TPS inquiète la dizaine de consultants de TPS (Petit, Bossis, Eric Roy...), qui se demandent si Canal ne préférera pas faire tourner son équipe.

Bref, en dehors des stars, la fonction de consultant ne semble guère moins casse-gueule que la carrière pro. Et l'essentiel des ex-footballeurs interrogés insistent, pragmatiques, sur un avantage non négligeable de la télé : permettre de rester au contact du milieu, d'entretenir ses réseaux, «notamment pour des entraîneurs ou des joueurs qui veulent prendre des fonctions dans les clubs» . En clair : se ménager des possibilités de revenir sur le terrain, mais en costume-cravate.

Article à lire sur le site de internet du quotidien Libération en cliquant sur ce lien.
Revenir en haut Aller en bas
 
[Libération] Après le ballon, le rebond
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le Ballon d'Or 2006

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Aliena's Dream :: Football :: Tribune Libre-
Sauter vers: